Ce projet explore la mémoire silencieuse d'une usine désaffectée, un lieu où l'activité humaine a laissé des marques
profondes au fil de plus de quarante années de labeur. En l'absence de toute présence humaine, l'objectif de cette série est de capturer les traces matérielles de ce passé industriel où les sols
marqués, les murs usés et les portes éraflées, témoignent des gestes et des routines quotidiennes. Chaque photographie est une empreinte visuelle d'une présence autrefois vibrante, maintenant
figée dans un état d'abandon, où les stigmates d'une époque révolue révèlent autant qu'ils dissimulent.
Ce projet interroge la fragilité du passage humain et la persistance de son impact sur les espaces.